BIO
Mon nom est Florence Laggi, et je dessine depuis que je sais tenir un crayon il me semble. Laggi est le nom de mon grand-père, que je tiens à
saluer, et que je remercie mille fois pour m'avoir murmuré un jour "un tableau signé Laggi c'est toujours mieux qu'un tableau signé Picasso". Vous voyez, mon papi était formidable.
Avoir reçu le don de créer est un bonheur et une chance me disent mes amies. Elles ont raison.
J'ai toujours dessiné des fées et des elfes. J'ai bien tenté de varier au fil des ans, d'écouter les conseils avisés de mes professeurs et m'orienter
vers d'autres sujets... Vous le voyez encore, je n'y parviens pas. Je retourne toujours vers la Terre du Milieu. Je donne un nom à chacune de mes peintures,
ce sont pour moi des personnages à part entière, peut-être que j'écris un livre à travers mes toiles finalement.
Mes peintres d'inspiration ? Sans hésiter les préraphaélites et l'incontournable Léonard de Vinci sans lequel je crois que nous autres peintres serions tous sans guide. Ensuite viennent des
illustrateurs, Rackham et Dulac.
L'inspiration vient également de la littérature, et bien sûr Tolkien a été mon maître. Quand on me faisait comprendre qu'il était ridicule de croire aux elfes et aux fées, il m'a été salutaire
d'apprendre qu'un professeur et un érudit de sa stature avait écrit le Seigneur des Anneaux. Evidemment, Conan Doyle arrive en second. A eux, un grand merci.
Et pour finir avec la catégorie Inspiration, elle me vient également d'Ecosse, où je ne peux m'empêcher de vouloir retourner, pour les lumières sombres et metalliques si
particulières.
J'expose depuis une dizaine d'années et je tiens à remercier toutes mes amies et tous les gens qui m'ont aidé à faire connaître mes toiles, et qui m'ont donné confiance en moi. Peindre est un
travail où l'on doit se concentrer profondément en soi, et il est difficile de se sortir de cet isolement si personnel pour présenter ses créations à l'extérieur. Je suis donc profondément
reconnaissante à tous les acteurs qui ont rendu ce blog et mes expositions possibles, car je n'y serais pas parvenue seule.
Florence